COLLECTIF LA TÊTE EN FRICHE

Collectif d’artisans présents sur l’exposition et les ateliers

Il était une fois quelques humains voulant vivre de leurs mains et faire valoir des savoir-faire. 

Une rencontre d’artisans aux mains agiles, au portefeuille fragile, aux convictions solides, envie de confronter leurs idées aux regards des gens normaux, passants et artistes.

L’association grandit entre soupirs et sourires parce que la volonté de l’artisan est bien, malgré les imprévus, d’imaginer et de construire.

https://lateteenfriche.jimdofree.com/

MARDI 25 JUILLET – LEÏLA MARTIAL

Solo pour vocaliste multi-timbrée

Singulière et multiple, Leïla visite ses territoires intérieurs et en exhume les esprits. Seule en scène dans sa robe de nymphe et sa couronne embroussaillée, créature antique et joueuse à la fois, clown-enfant et femme lyrique, elle rassemble ses mondes, invoquant Bach au goulot d’une mignonnette, célébrant l’enfant qu’elle n’aura pas, vibrant à son piano toy sur des mémoires enfouies, passant du français à l’anglais et à l’espagnol ou encore à un de ces langages insensés dont elle a le secret, explosant en volutes de timbres imaginaires inimaginables, le tout ponctué par des confessions drolatiques sur le play bach, l’accordage des instruments en 440 et autres sujets pris à la volée.

Leïla plonge dans le bain des émotions avec une spontanéité rare. Se côtoient souvent, comme si on les avait cru antithétiques jusque là, la plus sincère componction avec la plus espiègle dérision.

MERCREDI 26 JUILLET – Collectif Jeanine Machine

 » Le Pédé » – Art de rue

Le collectif Jeanine Machine est né d’urgences.
Celle de créer des spectacles en espace public qui mettent en jeu des sujets d’actualité. L’urgence de prendre des risques en amenant dans la rue des sujets sensibles.

L’urgence d’écrire des spectacles qui mêlent intime et politique.
L’envie de mettre en rue des pavés dans la marre, pour laisser émerger dans le tumulte urbain des moments de réflexion et de poésie.
Le désir d’une écriture engagée en prise au réel.
Jeanine Machine a envie d’écrire des spectacles incisifs, déroutants et percutants, parce qu’on pense que c’est ce dont le monde à besoin.
La première création de Jeanine Machine s’appelle Le Pédé.

Au milieu de l’espace public, un homme nous raconte les luttes qui ont fait l’histoire de la culture homosexuelle du 20ème siècle et qui participent à la culture queer d’aujourd’hui.

Il traverse le temps pour redonner vie aux pionnier-es des soulèvements sociaux qui ont construit le mouvement.

À travers une marche, qui s’apparente à celle des fiertés, il convie
le public à un spectacle à mi-chemin entre une quête collective de plusieurs minorités qui cherchent leurs identités, un documentaire et une manifestation.

MERCREDI 26 JUILLET – MAAR

Trois voix multi-timbrées, six mains et un sans fil d’objets frappants

Maaar, c’est Elsa Corre, Charlotte Espieussas et Rebecca Roger Cruz. Maaar, trois voix, trois répertoires propres. 

L’eau va permettre la fusion de ces trois traditions. Près de la mer comme en montagne, sur le littoral finistérien, tout comme dans le Quercy, c’est un élément qui inspire des mélodies mais aussi de lourds vécus qui font la beauté et l’émotion des chants traditionnels. Partir d’elles pour aller vers quelque chose de plus universel.

Un projet hybride à trois langues, trois vécus, trois airs.

MERCREDI 26 JUILLET – Johnny Makam

Musique transe orientale

Né à Istanbul et désormais basé à Toulouse, Johnny Makam nous invite à suivre avec eux le chemin des musiques traditionnelles des Balkans, héritage multiculturel qui n’hésite pas à adopter de nouveaux instruments et sonorités, à mélanger musiques anciennes et modernes, improvisations et écritures.

Le Makam, c’est un système musical complexe décliné du Maghreb à la Chine en passant par la Turquie et les Balkans… Porté par la voix d’Ebru Aydin, en route donc vers le grand blues de l’Anatolie Turque et les rythmes aksak tranchants comme des sabres. Ajoutez-y l’électricité du rock de Johnny Makam, et vous voilà embarqué·es vers la danse, vers le cri de joie. Bienvenue dans leur Transe Orientale.

JEUDI 27 JUILLET – Reder Nouhaj

One Violin Band

Traversée de Caucasie en Tambours et Violons

On ne sait pas très bien d’où vient RédèR Nouhaj…

Homme de plusieurs folklores, il manie son violon comme le bûcheron sa hache : avec précision, humilité et gratitude pour l’arbre coupé.

Du Caucase où il fût plongé pendant un temps certain, le mix des cultures et la mélodie brute.

Des plaines bulgares traversées par les transhumances, les folles rythmiques et les costumes à poils longs.

De son enfance, la joie des objets sonores improbables.

Dans un concert spectaculaire, il nous ouvre les carnets de ses voyages imaginés. Du cinéma pour les oreilles…

Lors d’un voyage en Russie, Frédéric Jouhannet découvre par hasard chez un disquaire une collection de musiques traditionnelles enregistrées dans le Caucase des années 60 à 90.

Depuis, il se passionne et s’approprie patiemment ce langage musical, jusqu’à créer Rédèr Nouhaj, un spectaculaire One-Man Band instrumental.

JEUDI 27 JUILLET – Horla

« Look Down The Road » – Hommage à Skip James

Pourtant marcher dans le blues, c’est traîner à l’ombre d’arbres centenaires que Skip James a planté. Cet homme à la voix d’ange presque androgyne, aux mains cornées et à la réputation trouble, s’est tu il y a 50 ans. La trentaine de chansons qu’il a enregistrée plane encore dans l’air du monde. Il y dévoile un jeu de guitare en dentelle où la pulsation épouse la grâce et des textes affûtés qui inspireront de nombreuses reprises. Jack Titley et Pauline Willerval, fascinés par son souffle, ont décidé à leur tour de tirer leur chapeau à ce grand musicien en remaniant son répertoire à deux voix. L’occasion également de faire fraterniser le banjo et la gadulka, un jumelage inattendu mais fluide, les deux cordes partageant la même puissance acoustique et un grain populaire. Construisant sans modèle, ils offrent au fantôme de Skip James un abri neuf loin des grand-routes.

HORLA ?

L’une a plongé violoncelle au dos dans les musiques populaires des Balkans et du Moyen-Orient. Elle est une des rares françaises à jouer de la gadulka, pretant à la viole bulgare un jeu qui doit autant aux gambistes qu’aux violoneux. L’autre a grandi au son du banjo 5 cordes et du Bluegrass des bas fonds britanniques, se hissant lentement au rang de chanteur et instrumentiste incontournable de la culture acoustique américaine en Bretagne. Le fossé stylistique qui les sépare ne les a pas empêchés de se tourner autour pendant des années, développant une admiration mutuelle et une grande amitié. Ne manquait qu’un premier prétexte pour se lancer dans une collaboration, laquelle a révélé des évidences artistiques et posée les jalons d’un avenir dense et créatif.

Pauline Willerval : Chant, Gadulka, Violoncelle
Jack Titley : Chant, Banjo

VENDREDI 28 JUILLET – PARATONNERRE

Spectacle électrique et chansons sensibles

A la croisée des chemins de la «chanson», des influences orientales et contemporaines se recrée cette version élargie du duo Griffure. Les qualités du quintette à cordes avec contrebasse rendent les jeux de textures et d’orchestration mobiles et vivants. Griffure exprime l’esprit de la musique de chambre et les imbrications sonores et harmoniques de toutes ces cordes frottées. Sur ces arrangements, les textes et les chants se posent, avec la fragilité à dire les thèmes qui les habitent. Le paratonnerre évoque l’oscillation entre les instruments ancestraux et l’attirance de la magie de l’électricité.

VENDREDI 28 JUILLET – Collectif Le Fil d’Ariane

Rock’&’Folk

Le groupe Le Fil d’Ariane et invités

Inspiré par l’Europe de l’est, Le Fil d’Ariane promène son ambiance festive et tout public dans un show à tout casser: des chants roumains, tarentelles italiennes, cavalquades turques, ballades grecques. Les chanteurs s’enchainent, les instruments passent de mains en mains, le public se lève, la danse continue et rien ne les arrête. Et quand le temps d’un tempo nostalgique, le public verse sa larme et arrête de bouger son popotin, cest pour repartir de plus belle dans des envolées électro matinées de violon tsiganes.

SAMEDI 29 JUILLET – Aïtawa

Psychedelic AfroColombian

Aïtawa réunit ses quatre musicien.ne.s autour de leur passion pour le patrimoine musical afro-colombien.
Le quartet propose un pont entre les rythmes traditionnels des côtes Pacifique et Caraïbe de la Colombie, marquées par l’histoire de la diaspora africaine. Ce projet est le fruit d’un long travail d’écoutes et de rencontres autour de cet héritage culturel de tradition orale.
Sur une base solide de rythmes afro-colombiens, mêlés aux sonorités enivrantes du rock psyché des années 70/80, Aïtawa propose une nouvelle façon de penser un monde hybride, interconnecté dans le temps et dans l’espace.

Musicien.ne.s :
Luisa Cáceres – Chant lead, saxophone, gaita, percussions
Lorenzo Morrone – Batterie, percussions, chœurs
Guillaume Cros – Guitare, chœurs
Antonin Cognet – Clavier basse, orgues, chœurs

SAMEDI 29 JUILLET – Zabalt

Chanson Rock

Paysans dans l’hiver et le froid, c’est pendant la traite que naissent les chansons. Une fenêtre s’ouvre sur la condition humaine et la ruralité. Caressant, éruptif, voici ZABALT, le trio rock enraciné dans la terre volcanique ! ZABALT parle de la communion du vivant, de la condition humaine, de la marginalité. Il aime raconter le récit de personnages. Ses entrailles sont telluriques, sa sueur est paysanne. Ses caresses nous retiennent, ses éruptions nous libèrent Le verbe, le rock, et les envolées lyriques nous invitent à l’écoute puis à la danse. Le trio a pris naissance en 2021 dans un pays « sans foi ni loi » comme le disait George Sand : les hauts plateaux d’Ardèche et de Haute-Loire. Batterie : Vincent Pradier (NMB afrobeat) Guitare et chant : Julien Desrumeaux (Baptiste Dupré) Piano, chant, composition : François Jouffre (Pro I.B)

SAMEDI 29 JUILLET – Krafft

Rock Surf Balkanique

KRAFFFT, c’est un nouveau quintet électrique, artisan d’un rock-surf psychédélique et éruptif, nourri d’influences exoticas, des Balkans au Caucase.

Notre musique se veut métamorphique, fécondée au gré d’aventures explosives, se déversant en nuées ardentes dans une fresque épique où se bagarrent hirsutes Kukeri et volcanologues au fatal destin, salamandres et phonolithes en technicolor, tallavas tectoniques et kucheks de série Z.

Cette formation brestoise et finistérienne réunit des musiciens issus de la scène Rock comme des musiques populaires trad. (Burek, Yog Sothoth, Electric Bazar Cie, Grassman & BigFoot, Slonovski Bal… )

Guillaume Le Guern : sax baryton, clarinette

Yves-Marie Berthou : batterie, tapan

Lionel Mauguen : guitare électrique

Emmanuel Martres : basse électrique

Jérôme Soulas : accordéon, farfisa transicord

Pour écouter : https://kraffft.bandcamp.com/album/fakir-silice

playlist youtube : ici

contact : kraffftmusic@gmail.com    

www.facebook.com/KRAFFFT